Biographie

Cette biographie est rédigée au fur et à mesure de mes lectures et de mes découvertes…

Sa jeunesse

Mathilde naît en 1864 à Angers. Son père d’origine bretonne, Julien Louis Alanic, est peintre en bâtiment, et sa mère mi-angevine mi-méridionale, Mathilde Louise Verdun, est brodeuse.

Dès le plus jeune âge, Mathilde a un goût prononcé pour l’écriture et la lecture. Parmi les grands écrivains, elle admire Montaigne et Pascal. Chez les poètes, elle préfère Musset et de Vigny. La littérature anglaise ne la laisse pas indifférente, elle se nourrit des romans de Dickens et George Eliot. Jeune femme, elle étudie à l’école supérieure des Lettres d’Angers et suit les cours de Bergson. 

Ses débuts

En 1897, elle fait parvenir le manuscrit d’un conte de Noël, intitulé La Soutane de l’abbé Constantin, au directeur de l’Illustration sous le pseudonyme de Miranda. La nouvelle est publiée. L’inconnue entreprend alors l’écriture de son premier roman Norbert Dys, suivi du Maître du Moulin-Blanc. Dès lors, le public est conquis et l’autrice quitte son pseudonyme pour écrire sous sa véritable identité. Le succès en ce début de XXe siècle est considérable, surtout auprès des jeunes filles et des femmes.

Sa carrière

On lui attribue une cinquantaine de nouvelles et romans. Son style reste le même, mais l’autrice se renouvelle suffisamment pour conserver un lectorat fidèle. A l’étranger, ses œuvres sont utilisées dans l’enseignement officiel pour les classes de français. Elle est également conférencière et parle de ses romans ou de sa terre natale, l’Anjou.

Mathilde écrit pour la seule joie d’écrire mais aussi pour la joie de toucher des êtres inconnus… Ses heures de travail sont les heures matinales. “A la lumière du jour, les personnages s’éclairent mieux” dit-elle. L’architecture de ses romans est harmonieusement travaillé et son style simple, dénué de développements futiles. Critiquée par certains pour son manque d’audace et la naïveté de ses personnages, l’autrice croit en une beauté morale, véritable souci de sa mission littéraire. Ses romans parlent de la famille, des jeunes filles, du régionalisme et de la nature. Ses personnages sont honnêtes, généreux et désintéressés.

En 1935, Mathilde Alanic fait ses débuts sur les ondes. Elle est interviewée sur le Poste Parisien pour parler de son travail d’écrivain. Il est question de ses romans et de sa passion pour son pays, l’Anjou.

Ses récompenses

Son travail est salué par la profession, elle reçoit quatre prix de l’Académie française entre 1903 et 1929, année où elle est promue Chevalier de la Légion d’honneur.

En 1936, elle devient membre de l’Académie féminine des lettres.